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Des débuts difficiles pour le Blue Nose II

La reconstruction du Blue Nose II à Lunenburg a connu son lot de problèmes et la première saison de navigation de l’emblématique goélette s’est déroulée dans la controverse. Le chantier aura duré deux années de plus que prévu et les coûts se sont envolés pour atteindre 20 millions $, soit plus de 5 millions $ que le budget prévu initialement. Le vérificateur général de la Nouvelle Écosse a sévèrement blâmé la décision du gouvernement de confier la gestion du chantier au ministère de la Culture et du Patrimoine qui n’avait aucune expérience dans ce domaine. Le processus de certification de la goélette par Transports Canada a  par la suite pris du retard. Une mauvaise installation des mâts aurait été à l’origine de voies d’eau. Au mois de juillet, le Blue Nose II a du interrompre ses sorties en raison d’une avarie de son appareil à gouverner. Le safran en acier s’est avéré trop lourd pour être manœuvré comme l’original en bois. Mais, le système hydraulique installé pour remédier à ce problème a connu lui aussi des défaillances et la goélette est à nouveau restée clouée au quai quelques jours de plus au mois d’août. Plus de 200 sorties ont été annulées au cours de l’été, mais la goélette a néanmoins pu reprendre ses activités au mois de septembre. Le chantier Lunenburg Shipyard Alliance

ne serait pas en cause pour toutes les difficultés rencontrées que l’on attribue plutôt aux erreurs commises par le département d’ingénierie qui a supervisé le projet.

Sources : The Globe and Mail et Toronto Star.